Album de la bande dessinée numéro zéro
Dans un avenir indéfini...
Le monde ou ce qu'il en reste ! Divisé par l'homme et sa nature dominante, la vie et l’enfer se confondent dans la noirceur totale.
50 000 000 d'âmes errent dans cet univers de diktats ! Dans cette société en déshérence, annihilée par l'ombre du passé et le sang des lendemains, de l'imagination de l'homme, l'infante immonde est née. Son nom, Dité.
Elle a pris forme dans la cité et a reclus les condamnés, les assassins, tout ce que la société produit comme vermine, en les cloîtrant ici, dans l'obscurité et dans la haine...
Des âmes qui survivent à l'ombre d'elles-mêmes.
Des âmes prisonnières des bouches de l'enfer.
Dité est ceinte de parois si hautes, que nul ne peut les franchir sans passer par les bouches ; 4 accès, 4 portes de l'enfer nommées en Sumérien :
à l'Ouest ENKI (l'eau),
à l'Est AN (le ciel),
au Sud : NINHURSAG (la terre),
au Nord ENLIL (l'air).
A l'extérieur, la vie s'écoule comme elle peut. Ça règne en maître sur un peuple soumis à ses diktats ! Pour dominer le monde, il a fait alliance avec Hadès et œuvre pour son propre compte. Dans cette société ''abrogée'', pieds et poings liés à un maître pulsionnel et meurtrier, le mal se fait la part belle !
Personne ne peut passer d'un monde à l'autre sans s'y perdre... Pourtant, un homme s'octroie cette possibilité, un être qui ne répond à aucune loi, une âme errante sans passé, un immortel à la recherche de son identité, de son avenir. Un homme qui cherche à comprendre pourquoi !
Son nom est Fenice et il se battra pour l’équité quoi qu’il lui en coûte. Il n’est pas parfait non, mais il croit en une possible liberté !
A l'heure où je vous écris ces lignes, les cités sont en proie à d'obscures pensées, qui de l'esprit de l'homme ont germé, acheminant le monde vers ce futur qui s'assombrit. Le pouvoir étatique est grand. Dictateur, Ça gouverne en tyran le monde qu'il a créé, façonné ; il ordonne, il tue, il ment, et a la mainmise sur tout.
Sous terre, l'enfer a copulé avec le vice et de cette condition humaine délaissée à l'état larvaire, la chrysalide a percé le cocon, mettant bas cette bête immonde. Une société où la nature humaine est à l’état brut !
Le monde n'est plus et la corruption règne en maître et la cupidité de l'homme a pris dans cet engrenage de lois et de non-lois, le pas sur la raison.
Depuis ces jours troublés, le mal est partout, et l'insécurité dominante dérive lentement vers l'ordre du chaos.
Iah-hel . V.Vona